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 Les mystères de Paris

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kasiopee
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kasiopee


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Les mystères de Paris Empty
MessageSujet: Les mystères de Paris   Les mystères de Paris Icon_minitimeVen 16 Nov - 4:18:37

Vous qui aimez flâner dans les allées ombragées des Jardins du Luxembourg ou des Tuileries, savez-vous qu’ils sont hantés par de curieux fantômes ? Quelle est cette étrange tour accolée à la Bourse de Commerce et liée au destin tragique de Catherine de Médicis ? Quant aux admirateurs de Notre-Dame, se doutent-ils que la célèbre cathédrale porte l’empreinte du diable ? Voici le premier épisode d’une série d’enquêtes dans les coulisses du Paris hanté…fantome fantome fantome fantome fantome fantome fantome fantome



Premier rendez-vous donné dans un petit café du Carrefour de l’Odéon pour faire le point sur nos ghost stories. Le constat est immédiat : il faudra faire plusieurs visites, dont une exclusivement dédiée au cimetière du Père-Lachaise ! Nous sélectionnons donc les premiers sites, répartis entre le 6ème, le 5ème et le 1er arrondissement de Paris. Creusés par la faim, nous rassasions nos estomacs et filons vers le rue de Vaugirard.

Les concerts privés de l'homme à la redingote

En pénétrant dans le jardin du Luxembourg, nous abandonnons avec plaisir la foule, le bruit et la circulation parisienne. Nous allons pouvoir goûter à un peu de tranquillité, condition essentielle pour chasser le spectre.

Notre joie est de courte durée. Il va être difficile de traquer le fantôme aujourd’hui car il fait chaud et, de ce fait, les espaces verts de la capitale sont envahis par les parisiens et les touristes, en mal de calme et de soleil. Cependant, ce n’est pas parce que nous ne le croiserons peut-être pas qu’il n’existe pas ! Quelques témoignages font état de sa présence. On peut donc penser que l’homme à la redingote, comme on le surnomme, hante toujours les jardins du Luxembourg.

Le témoignage le plus troublant fut sans doute celui de Jean Romier, jeune étudiant en médecine. Au moment des faits, c’est-à-dire en 1925, il avait 24 ans. Un beau matin de juin, le jeune homme décida de réviser ses cours en profitant du parc. Il était dix heures quand un vieil homme, affublé d’une redingote, s’installa sur le banc où révisait l’étudiant. La conversation s’établit très vite entre les deux hommes. Au cours de celle-ci, ils s’aperçurent qu’ils avaient quelque chose en commun : la musique de chambre. La discussion tourna donc autour de ce sujet. L’homme à la redingote, qui s’appelait en réalité Alphonse Berruyer, confia à Jean Romier qu’il organisait de temps en temps, chez lui, des concerts intimistes. Il invita d’ailleurs l’étudiant à se joindre au prochain concert.


Le jeune homme se présenta donc à l’appartement de M. Berruyer, au troisième étage d’un immeuble rue de Vaugirard. Le vieil homme l’accueillit et l’invita à se joindre au cercle d’amis qui attendait, avec impatience, dans le salon, le commencement du petit concert. L’endroit était charmant bien qu’un peu désuet car meublé à l’ancienne. Au cours de la soirée, Jean se rendit dans le fumoir jouxtant le salon et fit la connaissance d’un jeune séminariste qui l’entretint du rapport étroit entre la musique et le spirituel.



Il était minuit quand le jeune homme quitta l’appartement. Sur le chemin du retour, il voulut allumer une cigarette mais ne trouva pas son briquet. Il prit alors conscience qu’il l’avait oublié dans le fumoir de l’appartement. Il fit demi-tour, monta les marches de l’immeuble et frappa à la porte. Pas de réponse. Il réitéra ses coups mais en vain ! Alerté par le bruit, un voisin sortit sur le palier et lui expliqua que l’appartement était inhabité et que M. Berruyer était… mort depuis vingt ans maintenant ! « Impossible » répliqua Jean Romier puisqu’il était là il y a quelques minutes avec plusieurs amis. Le ton monta et attira le concierge de l’immeuble. Prenant l’étudiant pour un cambrioleur, toute l’équipe se retrouva au commissariat.

Le père vint y chercher son fils et se porta garant de sa bonne foi. Pour éclaircir cette affaire, on fit venir l’actuel propriétaire, un certain M. Mauger qui, d’ailleurs, n’habitait pas l’appartement en question. Toute l’équipe se rendit donc à cette adresse pour lever le voile sur cette mystérieuse affaire.

En pénétrant dans l’habitation, Jean Romier fut frappé par le spectacle qui s’offrit à ses yeux : l’appartement était complètement désert. Non seulement il n’y avait personne, mais, plus étrange encore, il n’y avait plus aucun des meubles qui, quelques heures auparavant, garnissaient l’endroit. Cependant, le regard de l’étudiant fut attiré une photo jaunie par le temps et encadrée au mur. Elle représentait le séminariste avec qu’il avait discuté un long moment ! Plus étonnant encore : le jeune séminariste n’était, ni plus ni moins, que le grand oncle de l’actuel propriétaire, mort en Afrique !


M. Mauger se souvint également que M. Alphonse Berruyer organisait des petits concerts privés ici-même. Mais le plus extraordinaire fut pour la fin : le jeune étudiant entra dans la pièce qui faisait office de fumoir et se dirigea vers la cheminée. A la stupéfaction générale, il trouva sous une épaisse couche de poussière ce qu’il a oublié plus tôt dans la soirée : son briquet !

Si vous voulez croiser le fantôme de l’homme à la redingote, préférez la visite du parc à son ouverture ou juste avant sa fermeture. Vous y serez plus tranquille et dans l’état d’esprit adéquat pour percevoir le monde de l’invisible.


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Pluie de pierres

En traversant le boulevard Saint-Michel, nous entrons dans le 5ème arrondissement, direction la rue Cujas qui longe de prestigieuses maisons de culte et de savoir : la Sorbonne, le Lycée Louis le Grand, la bibliothèque Sainte-Geneviève, le Panthéon, l’église Saint-Etienne du Mont et le lycée Henri IV (rue Clovis).



L’explication de cette traversée nous est donnée par la Gazette des Tribunaux datée du 2 février 1846 (2) : une nouvelle rue a été percée pour joindre la Sorbonne au Panthéon et à l’Ecole de Droit. Or, cette même gazette rapporte un fait étrange concernant le percement de cette rue :



« Dans les travaux de démolition (…), se trouve le chantier d’un marchand de bois nommé Lerible, chantier qui borne une maison d’habitation élevée d’un seul étage, avec grenier. C’est cette maison, éloignée de la rue d’une certaine distance (et séparée des habitations en démolition par les vastes excavations de l’ancien mur d’enceinte de Philippe Auguste) qui se trouve, chaque soir et toute la nuit, assaillie par une grêle de projectiles qui, par leur volume et par la violence avec laquelle ils sont lancés, produisent des dégâts tels qu’elle est percée à jour, que les châssis des fenêtres, le chambranle des portes sont brisés, réduits en poussière comme si elle eût soutenu un siège… »

Attirés par cette hantise inhabituelle et alertés par l’emplacement d’un vestige de l’enceinte de Philippe Auguste (rue Clovis, entre la rue Descartes et la rue du Cardinal Lemoine), nous recherchons des traces de cette maison ou, du moins, son ancien emplacement. En vain ! Nous nous laissons alors rêver à cette histoire de pluie de pierres. La gazette s’interroge :



« D’où viennent ces projectiles qui sont des quartiers de pavés, des fragments de démolitions, des moellons entiers qui, d’après leur poids et la distance d’où ils proviennent, ne peuvent être évidemment lancés de main d’hommes ? C’est ce qu’il a été jusqu’à présent impossible de découvrir. En vain a-t-on exercé, sous la direction personnelle des commissaires de police, une surveillance de jour et de nuit, en vain a-t-on lâché, chaque nuit, dans les chantiers environnants, des chiens de garde, rien n’a pu expliquer le phénomène que le peuple attribue à des moyens mystérieux… »

Nous quittons la rue Clovis sans la solution de l’énigme car les phénomènes auraient cessé aussi brusquement qu’ils avaient commencé sans que le mystère ne fût éclairci.



Mauvaise tête:fantome:

En redescendant la rue du Cardinal Lemoine, nous tombons sur la rue Monge que nous suivons en direction de la Seine. A la place Maubert, une petite rue rejoint le quai de Montebello : la rue Maître Albert.

Qui pourrait penser que, dans cette rue discrète, vécut Albert de Cologne (1193–1280), plus connu sous le nom d’Albert le Grand. Théologien, savant orthodoxe et surtout magicien, il a laissé, dans l’histoire, le plus célèbre grimoire de basse sorcellerie : « Les merveilleux secrets du Grand et du Petit Albert ».

Né en Allemagne, cet érudit mystique a étudié à Padoue, à Bologne et à l’université de Cologne avant de venir s’installer à Paris, rue Perdue, qui aujourd’hui a été rebaptisé de son nom. Cet homme étonnant donnait ses leçons sur la place Maubert, à quelques pas de là. Il semblerait d’ailleurs que le nom de cette place soit une déformation de son nom.

En plus d’être un alchimiste et un occultiste incontestable, ce savant, particulièrement en avance sur son temps, était aussi un spécialiste de l’exégèse des écritures ! On sait aussi qu’il correspondait avec Raymond Lulle, Arnaud de Villeneuve (magicien et philosophe) et surtout Roger Bacon qui aurait, dit-on, découvert la pierre philosophale…


Nous nous trouvons au bout de cette petite rue, devant son ancienne demeure, aujourd’hui transformée en restaurant. C’est à cet endroit même qu’il aurait installé son laboratoire de recherche, dans lequel il pratiqua l’alchimie, la magie cérémonielle et la nécromancie. Bien heureusement pour lui, l’époque de la chasse aux sorcières n’était pas encore survenue.



Car nul doute qu’il aurait été conduit au bûcher pour ses activités occultes à l’odeur de soufre. Cependant, il eut quelques problèmes avec le pouvoir de l’époque, notamment avec l’un de ses plus fameux disciples, le théologien Thomas d’Aquin. Malgré son admiration pour le maître, le jeune Thomas n’accepta pas la magie naturelle des plantes et condamna sévèrement l’astrologie et la nécromancie. Moralité : rien n’empêche d’être l’un des plus fameux théologiens de son temps et, en même temps, avoir un esprit complètement fermé.

Dans l’obscurité de son laboratoire, Maître Albert aurait fabriqué une incroyable tête artificielle, dotée de mouvements et capable de répondre aux questions posées. Ce fait fut attesté par de nombreux témoins. Et pour le dogmatique et intolérant (n’est-ce pas là un pléonasme ?!) Thomas d’Aquin, ce fut une injure à la création divine. De plus, le grand Maître ne se contenta pas de cela puisqu’il invoqua aussi les esprits et fit parler les morts. C’en fut trop pour le jeune théologien qui, après de longs débats houleux avec le Maître de l’art, détruisit la tête démoniaque, à coups de bâton.

Aujourd’hui, si vous vous perdez dans cette petite rue étonnamment calme, vous constaterez que l’esprit de Maître Albert est omniprésent. Avec un peu de chance, vous y croiserez peut-être sa silhouette spectrale éclairée par les rayons lunaires…

SERIEUX JE SAIS QUE C'EST LONG MAIS PRENEZ LE TEMPS DE LIRE ET PUIS JE L'ES PAS TAPER POUR RIEN MERCI
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